GLOSSAIRE

Nous entendons de plus en plus souvent parler de "l'eau du maire", mais de quoi s'agit-il vraiment ? Il s'agit en fait de ce que l'on appelle "l'eau du robinet". Elle est appelée "Acqua del Sindaco" (eau du maire) parce que, surtout au cours des 20 dernières années, de plus en plus de municipalités ont offert et continuent d'offrir un service d'eau de qualité, sûre et contrôlée à leurs citoyens grâce à des installations spéciales, appelées "Case dell'Acqua" (maisons de l'eau). Grâce à ces fontaines publiques modernes, les Italiens redécouvrent l'eau du robinet.

Le goût, le coût moindre et la sympathie pour les questions environnementales rapprochent de plus en plus de personnes de l'utilisation de l'eau zéro kilomètre. Selon une étude menée par Open Mind Research à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau (22 mars), 73,7% de la population ont choisi l'eau du maire en 2017 et 44% l'utilisent désormais régulièrement.

L'eau potable est une eau qui peut être bue sans nuire à la santé humaine. Depuis l'Antiquité, l'homme a toujours accordé une attention particulière à la qualité de l'eau de boisson, et de plus en plus de savants se sont efforcés, au fil des ans, d'établir les critères de son aptitude à la consommation humaine. Les progrès scientifiques et les compétences progressivement acquises ont permis de préserver la santé humaine de manière de plus en plus ciblée. Des instruments de laboratoire de plus en plus sophistiqués ont en effet permis de détecter des types de substances et de micro-organismes inconnus, poussant ainsi la connaissance à des niveaux toujours plus profonds.

Communément, le terme "eau potable" est associé à l'eau distribuée par l'aqueduc, qui ne doit pas contenir de micro-organismes et de parasites, ni d'autres substances en quantités ou concentrations représentant un danger potentiel pour la santé humaine. Pour garantir et surtout protéger la santé humaine, la Communauté européenne a clairement défini 56 paramètres de surveillance, en fixant pour chacun d'eux une limite de concentration ou une valeur déconseillée. Les paramètres sont subdivisés comme suit (décret législatif 31/2001 mettant en œuvre la directive 98/83/CE relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine)

Paramètres microbiologiques

Paramètres chimiques

Paramètres de l'indicateur

Radioactivité

L'eau (H2O) est un composé chimique simple composé de deux atomes d'hydrogène et d'un atome d'oxygène. Au cours de son cycle naturel, l'eau parcourt un très long chemin aussi bien dans l'air (pluie, neige) que sur le sol, s'écoulant en surface ou sous terre, et c'est précisément au cours de cette phase qu'elle entre en contact avec des éléments et des substances et qu'elle perd sa pureté naturelle, acquérant des caractéristiques uniques, typiques des régions d'où elle provient. La "pureté" absolue reste donc une définition, un objectif ; il n'existe pas d'eau absolument pure dans la nature, et ce qui est communément considéré comme tel contient en réalité de très faibles niveaux de contamination.

En tout état de cause, une eau de qualité répondant aux critères de potabilité actuels est suffisante pour une "consommation quotidienne". Des escroqueries à l'encontre des consommateurs finaux ont été signalées dans de nombreux secteurs commerciaux concernant la définition de l'"eau pure". L'une des escroqueries les plus courantes utilisées pour vendre des purificateurs d'eau domestiques par osmose inverse concerne le test de l'électrolyse, une technique de vente mise en œuvre par certains vendeurs de systèmes d'osmose inverse en porte-à-porte.

L'arsenic est un élément chimique présent à l'état naturel, en particulier dans les régions où le sol est volcanique car riche en minéraux. Dans ces zones, l'eau distribuée dans les habitations présente généralement une concentration d'arsenic supérieure aux limites autorisées par l'Union européenne. Afin d'atténuer les inconvénients de la population vivant dans ces zones, l'installation de Case dell'Acqua (maisons de l'eau) a été utilisée comme s'il s'agissait de mini-épurateurs décentralisés dans les zones concernées. Des systèmes de filtration spécifiques, tels que ceux qui exploitent les propriétés des minéraux adsorbants, de l'osmose inverse ou des résines échangeuses d'ions, sont installés dans les Maisons de l'eau afin de ramener l'arsenic dans les limites prescrites.

Afin de garantir un approvisionnement constant en eau conforme, les maisons de l'eau font l'objet de visites régulières d'entretien et d'assainissement par du personnel technique spécialisé. Pendant l'opération de maintenance, tous les circuits d'eau et toutes les pièces qui entrent en contact avec l'eau sont désinfectés et, si nécessaire, les systèmes de filtration sont remplacés par de nouveaux.

Le charbon actif est utilisé pour adsorber les odeurs et les goûts de l'eau destinée à la consommation humaine et est largement utilisé dans les systèmes de filtration de la maison de l'eau. Le charbon actif peut être de nature végétale ou minérale et se présente sous la forme de granulés contenus dans une cartouche, dans laquelle l'eau à traiter est introduite. Le charbon a la capacité de retenir les odeurs et les saveurs à sa surface. Il est donc utilisé dans les systèmes de distribution des Water Houses afin d'éliminer les odeurs et les saveurs qui peuvent être désagréables pour l'utilisateur final.

En fin de vie, le charbon peut libérer des substances précédemment retenues. Afin d'éviter cette libération, le charbon doit être remplacé périodiquement. Le remplacement sera effectué lors des opérations d'entretien du Water House par du personnel technique spécialisé.

Les maisons de l'eau, également appelées points d'eau, fontaines, distributeurs publics, robinets d'eau gazeuse, sont des systèmes de distribution d'eau potable (conformes au décret législatif 31/01) installés dans des structures spéciales souvent situées sur des places publiques ou dans des agglomérations urbaines. L'eau distribuée peut être réfrigérée, naturelle et/ou gazeuse, contre paiement (pièces de monnaie et/ou cartes, clés), avec accès contrôlé (par exemple, carte de services régionaux), ou gratuite.

Les fontaines publiques ont toujours accompagné l'homme dans son évolution, jouant toujours un rôle fondamental dans l'approvisionnement en eau potable de la population. L'eau courante, que nous considérons aujourd'hui comme une évidence, est l'un des privilèges acquis avec les temps modernes et, dans le passé, elle était destinée à un petit nombre. Ce n'est que récemment, et en particulier après la Seconde Guerre mondiale, que le développement de la richesse a progressivement amené l'approvisionnement en eau à l'intérieur des maisons et que l'utilité des fontaines classiques a perdu sa signification première en tant que "source". Les "fontaines du troisième millénaire" sont des solutions logistico-architecturales qui offrent une vaste gamme de choix, de couleurs et de formes, avec des solutions techniques personnalisables pour créer, non pas un simple distributeur, mais un point de rencontre et de socialisation, parfaitement immergé dans l'environnement. Elles sont ainsi devenues, au fil du temps, un véritable lieu d'agrégation et de rencontre, dans des agglomérations urbaines de plus en plus étendues et décentralisées. En fait, les Maisons de l'eau ne doivent pas être comprises comme de simples substituts aux fontaines classiques ou aux "vedovelle", mais plutôt comme une opportunité, une alternative éco-durable, en particulier à l'eau PET.

L'objectif des Maisons de l'eau est de remplacer la consommation d'eau en bouteille en réalisant des économies considérables à la fois pour l'environnement et pour les utilisateurs finaux. Dans certaines zones, comme les villes métropolitaines de Milan et de Turin, les Maisons de l'eau sont très répandues.

Notre société compte actuellement plus de 700 installations et ne cesse de se développer.

La qualité de la construction des installations, combinée à un entretien adéquat et à une gestion attentive du service après-vente (HACCP et fournisseurs qualifiés) avec des contrôles par les autorités compétentes (municipalité et ATS/ASL) sont des éléments fondamentaux pour garantir à l'utilisateur final un approvisionnement en denrées alimentaires sûres.

Le règlement (CE) n° 178/2002 stipule que l'on entend par "denrée alimentaire" toute substance ou produit, transformé, partiellement transformé ou non transformé, destiné à être ingéré ou raisonnablement susceptible d'être ingéré par l'être humain. Cela signifie que même les gaz, s'ils sont destinés à la consommation humaine, sont considérés comme des denrées alimentaires, des ingrédients alimentaires ou des additifs alimentaires. Les gaz alimentaires ne doivent pas rendre les denrées alimentaires nocives pour la santé humaine et donc impropres à la consommation humaine. La loi définit en détail les exigences spécifiques à respecter lors de la commercialisation des gaz alimentaires :

- l'étiquetage du gaz et son catalogage ;
- la traçabilité de la matière première et de la destination du produit ;
- la satisfaction de certains critères de pureté spécifiques ;
- l'enregistrement des installations où opèrent les entreprises de gaz de qualité alimentaire ;
- et enfin l'hygiène avec le respect de règles générales et spécifiques pour assurer un haut niveau de protection du consommateur final.

Plusieurs études ont prouvé que l'eau gazeuse favorise une meilleure vidange gastrique et donc une meilleure digestion. De plus en plus de citoyens préfèrent l'eau enrichie en CO2 à l'eau naturelle. Dans la plupart des maisons de l'eau installées, il est possible de puiser de l'eau plate et de l'eau gazeuse. En fait, il y a un réservoir (minibulk) à l'intérieur de la structure qui est périodiquement chargé en CO2 afin d'assurer un approvisionnement continu en eau gazeuse.

HACCP (acronyme de Hazard Analysis and Critical Control Points, qui peut être traduit par Système d'analyse des risques et de maîtrise des points critiques) est un ensemble de procédures visant à garantir la salubrité des denrées alimentaires, basées sur la prévention plutôt que sur l'analyse du produit fini. Son objectif est d'identifier les points critiques de contamination bactérienne possible d'une usine et, une fois identifiés, de mettre en œuvre des procédures pour la prévention correcte de la contamination.

Les procédures HACCP comprennent également des instructions pour un entretien adéquat. Le document HACCP, délivré par un technologue alimentaire, doit obligatoirement faire partie des documents nécessaires à l'ouverture d'une entreprise alimentaire telle qu'un centre aquatique. Dans le domaine des points d'eau, la définition d'un plan HACCP correct est fondamentale pour garantir la sécurité alimentaire ; en effet, il faut tenir compte du fait que la qualité de l'eau fournie implique directement la santé des utilisateurs finaux qui se ravitaillent quotidiennement au point d'eau.

Le manuel d'autocontrôle HACCP doit être adapté à chaque établissement et doit contenir toutes les opérations de gestion quotidienne et toutes les procédures d'urgence, y compris l'enregistrement des cas de non-conformité.

Legionella est une bactérie dont il existe environ 50 espèces différentes. La bactérie se cache dans les environnements aquatiques naturels : eau de source, rivières, lacs, boue, etc. À partir de ces milieux, elle atteint les systèmes d'eau artificiels qui peuvent agir comme des amplificateurs de la bactérie. Les conditions qui favorisent sa prolifération dans les milieux artificiels sont une température comprise entre 20 et 45°, la présence d'un milieu aérobie et la présence de nutriments tels que des scories et des matières organiques.

Dans les réseaux d'eau de nos villes, il existe des éléments critiques qui favorisent le développement des légionelles. La présence de stagnations et d'obstructions, les dépôts de tartre et de calcaire, les canalisations étendues avec des joints morts et des embranchements, les réservoirs d'accumulation et les systèmes de recyclage, l'usure et la corrosion des réseaux sont autant de facteurs qui favorisent le développement de la bactérie en raison de la stagnation de l'eau. Parmi les opérations mises en œuvre pour réduire et surveiller les légionelles, on peut citer le détartrage et l'élimination du biofilm (biofilm créé par une agrégation de micro-organismes), la prévention de la corrosion des canalisations, et l'élimination des branches mortes qui favorisent la stagnation de l'eau.

Afin de lutter contre la prolifération bactérienne, il est possible de procéder à une filtration au point d'utilisation, à un lavage automatique, à un traitement thermique ou à une irradiation UV. Enfin, une chloration choc de l'eau peut être effectuée. Afin de prévenir le développement de la légionellose dans les systèmes d'approvisionnement de la Maison de l'eau, il est toujours nécessaire de procéder à un entretien et à une désinfection réguliers des systèmes par du personnel technique spécialisé.

Le terme "maintenance" désigne l'ensemble des opérations visant à maintenir l'efficacité d'un centre de distribution d'eau et d'un système de distribution de boissons en général. Un système mal entretenu et mal géré peut détériorer la qualité de l'eau entrante, ce qui n'est pas acceptable. L'entretien périodique est une question très importante et le décret ministériel 25/2012 est très clair à ce sujet. Dans la partie concernant les instructions, il précise que l'avertissement suivant doit figurer sur tout le matériel publicitaire et d'information de l'équipement : "Avertissement : cet équipement nécessite un entretien périodique régulier afin de garantir les exigences de potabilité de l'eau potable traitée et le maintien des améliorations déclarées par le fabricant". Il convient toutefois de garder à l'esprit qu'un simple changement de filtre ne garantit pas un entretien efficace.

En effet, la maintenance peut être ordinaire, c'est-à-dire avec un programme prédéfini de contrôles et d'opérations nécessaires au bon fonctionnement, ou extraordinaire, qui comprend des interventions résultant de non-conformités, de catastrophes ou de pannes.

L'entretien doit être effectué par du personnel qualifié et spécialisé. Au fil des ans, notre entreprise a toujours formé soigneusement son personnel à la sécurité alimentaire, tant du point de vue des pratiques d'hygiène correctes que de la microbiologie de l'eau, de sorte que toutes les opérations sont effectuées avec un degré élevé d'attention et de conscience de la part de l'opérateur. L'eau est en effet considérée comme une denrée alimentaire et, en tant que telle, doit faire l'objet d'une attention et d'un soin particuliers.

L'entretien est absolument primordial et vise à assurer des conditions de fonctionnement optimales.

En étroite collaboration avec un technologue alimentaire qualifié, nous établissons un plan d'entretien détaillé pour chaque installation, en fonction des caractéristiques spécifiques de l'eau du réseau, du type d'installation et de son utilisation.

La pension alimentaire est soumise à une législation spécifique : D.M. 25/12, D.Lgs n. 10267 du 15/11/12, D.Lgs 31/01, décret ministériel n.174/04.

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La microfiltration consiste à faire passer l'eau à traiter à travers une barrière constituée d'une membrane filtrante d'une certaine taille de maille (0,1-10 microns). L'eau passera à travers cette membrane et le sable, les débris, la rouille, les algues et les sédiments divers seront retenus par la filtration (résidu).

Le processus de microfiltration ne modifie pas les caractéristiques chimiques et physiques de l'eau, par exemple les sels minéraux ne sont pas éliminés, mais seules les soi-disant impuretés de l'eau sont retenues. En fait, l'eau potable nécessite ce type de microfiltration avant d'être consommée, car elle recueille les sédiments, les cailloux et les diverses impuretés libérées par les canalisations obsolètes sur son chemin de l'aqueduc à un quelconque système de distribution. Le grand avantage de faire passer l'eau par un système de microfiltration sera qu'elle sera moins trouble et plus limpide.

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(Food Business Operator) Il s'agit d'une personne physique ou morale chargée de veiller au respect des dispositions de la législation dans l'entreprise alimentaire. L'exploitant d'une station de traitement d'eau potable doit procéder à une analyse des risques liés à son activité, à inclure dans le système de gestion HACCP approprié.

Au niveau de la procédure, il doit suivre les étapes suivantes :

- procéder à une analyse du processus afin d'identifier au préalable les risques éventuels caractérisant les différentes étapes, d'un point de vue microbiologique, chimique et physique.

- quantifier numériquement une valeur à associer à la probabilité d'occurrence de l'événement, sur la base de sa propre expérience et des événements qui se sont produits.

- quantifier numériquement une valeur à associer aux dommages dus à la survenance de l'événement. Plus précisément, le FBO doit formuler une hypothèse de dommage dû à l'événement, en se basant sur les conséquences pour la santé humaine. Une attitude de précaution est recommandée à ce stade ;

- calculer la valeur du risque comme le produit de la valeur attribuée à la probabilité et de la valeur attribuée au dommage, c'est-à-dire effectuer la multiplication entre les termes introduits dans les deux points précédents ;

- établir les critères de la gestion des risques et la manière dont elle doit être mise en œuvre, notamment en ce qui concerne les mesures et le suivi. Le FBO doit décider de ce qu'il est important de surveiller pour contrôler et gérer le danger potentiel.

- déterminer les personnes responsables de la gestion du risque spécifique et les protocoles opérationnels pertinents à suivre.

Pour chaque Maison de l'Eau, il est donc nécessaire de désigner la figure de l'OSE, qui est la personne responsable du contrôle de toutes les activités inhérentes à l'installation (entretien, assainissement, fourniture de CO2 E290, gestion des urgences, etc.) D'un point de vue réglementaire, aucune spécialisation n'est actuellement requise ; en effet, ce type d'installation ne prévoit pas l'administration directe de la boisson par l'opérateur dans un lieu contrôlé (tel qu'un restaurant ou une cantine), mais la distribution de l'eau est entièrement automatique.

Au fil des ans, notre société a développé, avec la collaboration d'un technologue alimentaire spécialisé dans le domaine des Water Houses et des systèmes de distribution de boissons froides, des procédures spécifiques de bonnes pratiques d'hygiène qui soutiennent le FBO dans toutes ses activités.

Le processus d'osmose inverse est une inversion du processus naturel d'osmose. En exerçant une contre-pression supérieure à la pression osmotique, l'eau traitée se diffuse à travers une membrane semi-perméable (qui agit comme un filtre) pour générer deux solutions de concentrations différentes : l'une concentrée et l'autre diluée.

L'osmose inverse sert à la fois à dessaler l'eau et à éliminer les molécules polluantes. L'utilisation des installations de traitement de l'eau par osmose inverse doit être évaluée sur la base des caractéristiques organoleptiques de l'eau provenant du réseau d'eau. Il est certain que son utilisation est la plus recommandée dans les zones où des substances arsenicales ou PFAS sont présentes dans la nappe phréatique, ou en cas de pénurie d'eau ou de sécheresse pour filtrer les eaux salines ou saumâtres.

L'osmose inverse en tant que traitement n'est pas toujours le meilleur choix. Une bonne eau potable doit avoir une teneur en sel équilibrée, et un traitement aussi invasif n'est pas toujours sain car il appauvrit considérablement l'eau traitée.

Les substances perfluoroalkyles (PFAS) appartiennent à une famille de composés chimiques appartenant à la catégorie des surfactants. Ce sont des acides très forts utilisés à l'état liquide et leur structure chimique les rend très résistants aux principaux processus de dégradation naturelle. Depuis le début des années 1950, ils ont été largement utilisés dans diverses applications industrielles. Les PFAS sont utilisés dans des domaines variés tels que la production de textiles, la production d'emballages alimentaires, le revêtement de poêles et de casseroles antiadhésives, le revêtement d'objets divers, le revêtement de sièges de voiture et de canapés. De nombreuses études montrent que ces substances sont cancérigènes et très nocives pour le corps humain. Elles seraient responsables de diverses pathologies telles que la baisse de la fertilité, les retards de croissance, les cancers, etc.

La pollution par les PFAS est particulièrement répandue dans la région de la Vénétie en raison de la contamination des aquifères utilisés pour l'eau potable, contamination causée par les rejets massifs des entreprises locales. Afin d'atténuer les désagréments de la population vivant dans ces zones, il est utile d'installer des Maisons de l'eau qui peuvent garantir aux citoyens la consommation d'une eau exempte de ces substances et conforme aux paramètres en vigueur.

Dans les usines qui filtrent l'eau contenant des PFAS, des filtres à charbon actif supplémentaires sont installés ou le traitement par osmose inverse est largement utilisé et efficace.

Le point d'échantillonnage en amont de l'usine est l'endroit physique où l'eau peut être prélevée afin de vérifier et de contrôler les caractéristiques de l'eau avant qu'elle n'entre dans l'usine. Ce point doit être "inflammable" afin d'assurer une meilleure représentation sans contamination de l'eau entrante.

Les points d'échantillonnage doivent être situés à des endroits permettant un accès rapide et sûr pour les opérateurs et garantissant la représentativité de l'échantillon. Le point d'échantillonnage en amont ne doit pas être n'importe quel point du réseau d'eau interne, mais un point d'échantillonnage situé juste en amont de l'installation, dans le but de contrôler avec précision les caractéristiques microbiologiques et chimiques de l'eau du réseau interne, comme le prévoit le point b de l'art. 5 du décret ministériel n° 25 du 7 février 2012.

Il faut savoir que les opérations d'échantillonnage sont d'une importance fondamentale car, si elles sont mal effectuées, elles peuvent affecter les résultats des analyses : il est donc nécessaire de respecter les méthodes d'échantillonnage prévues par la réglementation en vigueur en matière de stockage et de transport des échantillons.

Le point de prélèvement en aval de la station est configuré comme le point de livraison, c'est-à-dire l'endroit où l'eau traitée ou non, selon le type de station, quitte physiquement la station pour être introduite dans des conteneurs en vue d'une utilisation ultérieure.

À ce stade, l'eau doit conserver les caractéristiques de potabilité prévues au point de livraison (compteur) et l'eau est prélevée à la fois pour le contrôle interne de routine et pour le contrôle par les organismes de contrôle officiels. Au point d'échantillonnage en aval de l'usine, l'eau est considérée comme un aliment et les opérations d'échantillonnage doivent donc être effectuées conformément aux réglementations en vigueur concernant l'échantillonnage des aliments.

Pour garantir la fiabilité des résultats, les analyses doivent être effectuées par un laboratoire accrédité figurant dans le registre national.

Pseudomonas aeruginosa est un micro-organisme environnemental qui se multiplie dans l'eau, tolère des températures comprises entre 4 et 42°C et résiste aux antibiotiques et aux désinfectants. Des concentrations élevées ont été trouvées dans l'eau conditionnée, les adoucisseurs d'eau et les équipements domestiques de traitement de l'eau ; elles peuvent altérer les caractéristiques organoleptiques de l'eau, c'est-à-dire le goût, l'odeur et la turbidité. On a également constaté l'existence de biofilms (agrégation complexe de micro-organismes caractérisée par la sécrétion d'une matrice adhésive et protectrice), en particulier dans les robinets et la tuyauterie.

Pseudomonas aeruginosa peut survivre pendant des mois dans de l'eau distillée, des désinfectants doux ou des solutions salines. Le risque de contagion humaine augmente en présence de personnes immunodéprimées, par exemple les grands brûlés, les patients atteints de mucoviscidose, les greffés, les cancéreux et les malades du SIDA. Afin d'éviter toute contamination des systèmes de distribution, le personnel technique chargé des opérations d'entretien de routine désinfectera tous les circuits et toutes les pièces en contact avec l'eau à l'aide d'une solution acide spéciale et les rincera ensuite.

Le point de livraison est le lieu où se trouve un "gestionnaire de l'eau", tel que défini à l'article 2 du décret législatif n° 31 du 2 février 2001, (l'entité qui, sur la base de l'accord visé à l'article 11 de la loi 36(b) du 5 janvier 1994, gère les services intégrés de distribution d'eau et, seulement jusqu'à ce que le service intégré de distribution d'eau soit pleinement opérationnel, l'opérateur de service public existant) livraison, l'eau potable au responsable de l'usine.

Le point de livraison (généralement identifié par le compteur) représente la démarcation des responsabilités entre l'opérateur du réseau d'eau (en amont) et l'opérateur de l'entreprise alimentaire où le système est installé (en aval).

Contrairement à la croyance populaire, la découverte des systèmes UV dans la purification de l'eau remonte au début des années 1900 et non à une époque récente. La découverte remonte à 1910, lorsque Helbronner, Henry et Recklinghausen ont installé le premier système de désinfection par UV dans l'usine d'eau potable de Marseille. Depuis lors, leur utilisation s'est de plus en plus répandue.

Les systèmes de désinfection par ultraviolets exploitent un principe physique et non chimique, à savoir l'irradiation de l'eau à traiter par une dose de rayonnement UV. Le rayonnement qu'ils émettent est capable d'interférer avec la réplication cellulaire, de sorte que les micro-organismes présents dans l'eau perdent leur capacité à se multiplier. Afin de garantir un degré de stérilisation optimal, les lampes UV doivent être remplacées par de nouvelles lors de l'entretien des maisons de l'eau. Le remplacement s'effectue généralement après 8000 heures d'utilisation ou après 11 mois de fonctionnement.

L'utilisation des UV est particulièrement adaptée aux systèmes d'approvisionnement en eau dotés d'un système de filtration au charbon. Les propriétés adsorbantes du carbone éliminent les saveurs et les odeurs de l'eau, tout en conservant le chlore qui a été précédemment introduit dans le système d'approvisionnement en eau pour assainir l'eau. À ce stade, afin de garantir une sortie d'eau conforme, des lampes UV sont installées pour stériliser davantage l'eau.

Déclaration certifiée de début d'activité - il s'agit de la déclaration qui permet aux entreprises de commencer, de modifier ou de cesser une activité productive (artisanale, commerciale, industrielle). La SCIA, conformément à l'article 19 de la loi 241/90, produit des effets immédiats. Il suffit aux entreprises de présenter le SCIA, correctement rempli et complet dans toutes ses parties, pour démarrer leur activité.

Le dossier doit être accompagné des autocertifications prescrites concernant la possession des conditions subjectives (morales et professionnelles, lorsqu'elles sont requises pour l'exercice de certaines activités) ainsi que des conditions objectives (relatives à la conformité urbanistique, immobilière, sanitaire et hygiénique, environnementale, etc. des locaux et/ou des équipements de l'entreprise) et, le cas échéant, des dessins techniques et planimétriques doivent également être joints. Il est important de souligner que chaque STA/ASL recevant une SCIA doit vérifier, dans les 60 jours suivant la réception, la possession et la véracité des exigences déclarées, en adoptant, si ce n'est pas le cas, les mesures appropriées au cas où l'entrepreneur se rendrait coupable de fausses déclarations.

Chaque région dispose d'une réglementation spécifique à laquelle il convient de se référer pour connaître les obligations, les exigences et les documents nécessaires pour remplir correctement le formulaire SCIA.